Incinérateur de
VAUX-LE-PÉNIL
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CARTE D'IDENTITÉ
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
Capacité (t/h)
Mise en service
Four 1
8
01/01/2003
Four 2
8
01/01/2003
Four 3
--
00/00/0000
Four 4
--
00/00/0000
COLLECTIVITÉ PRINCIPALE BÉNÉFICIAIRE
EXPLOITANT
FLUX (2009)
 53%
ÉMISSIONS (2009)
 9%
ÉNERGIE (2009)
 60%
COÛTS POUR LA COLLECTIVITÉ (2009)
 40%
*JADD : Jauge d'Accessibilité et de Disponibilité des Données
Association(s) engagée(s) :

--

Contact(s) :

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Historique :

Le nouvel incinérateur de Vaux-le-Pénil (autorisé par arrêté préfectoral le 6 avril 2001), qui jouxte la petite commune de Maincy à quelque km du château de Vaux-le-Viconte, a été mis en service au printemps 2003.
Il remplace un ancien incinérateur (fermée en juin 2002) qui a fonctionné pendant plusieurs dizaines d'années avec des rejets de dioxines supérieurs à 220 ng/Nm3, soit plus de 2200 fois la norme actuelle! C'est la pollution résiduelle de cet ancien incinérateur qui pose problème aujourd'hui et qui a justifié l'inscription de Vaux-le-Pénil sur la liste des 8 sites retenus par l'Institut national de Veille Sanitaire pour une étude nationale sur l'impact des rejets de dioxines auprès des populations locales (voir ci-après).
Bref rappel historique:

1965-2002: période pendant laquelle la première usine d'incinération de Vaux-le-Pénil a fonctionné.

Juin 2002: l'analyse des dioxines dans les rejets atmosphériques fait état de 226ng/Nm3, soit 2260 fois la norme autorisée.

Septembre 2002: Pascale Coffinet, maire de Maincy fait effectuer des analyses de son sang et d'oeufs produits dans la communes qui révèlent des quantités anormalement élevée de dioxines.

Décembre 2002: le préfet ordonne la mise sous séquestre d'une ferme de Vaux-le-Pénil et demande l'abattage de 80 boeufs contaminés. Le troupeau sera éliminé en mai 2003.

Mars 2003: première plainte au tribunal de Melun. Une information judiciaire est ouverte pour mise en danger de la vie d'autrui et blessures involontaires.

Juin 2003: malgré les recours, ouverture d'une nouvelle usine d'incinération sur les lieux même de l'ancienne usine.

Janvier 2004: le tribunal administratif reconnaît que le préfet n'a pas respecté le principe de précaution en autorisant l'exploitation de l'usine. L'état doit versé 800 Euros de dommage et intérêts.

Mars 2004: 70 nouvelles plaintes pour pollution à la dioxine viennent d'être déposées au Tribunal de Grande Instance de Melun. 28 cas de cancers suspects dont nombre de cancers spécifiques comme les lymphomes non-hodgkiniens auraient été détectés dans le périmètre des 8 communes avoisinantes.

Décembre 2004: L'institut national de Veille Sanitaire (InVS) informe qu'une étude nationale sur l'impact des rejets de dioxines sur la population va concerner plus de 900 personnes vivant auprès de 8 incinérateurs représentatifs du parc d'UIOM en France.
Cette étude nationale est réalisée en collaboration avec l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) à la demande du ministère de la santé et de la protection sociale. Elle indique qu'à partir de mars 2005, les populations vivant autour des incinérateurs de Pluzunet (Côtes d'Armor) et de Dijon (Côte d'Or) seront concernées. Suivront les sites de Bessières (Haute Garonne), Cluny (Saône et Loire), Fécamp (Seine Maritime), Gilly-sur-Isère (Savoie) puis, en juin Vaux-le-Pénil (Seine-et-Marne) et Meubeuge (Nord).

Juin 2005: l'InVS informe effectivement par courrier les premiers habitants de Vaux-le-Pénil et Maincy sélectionnés pour cette enquête.